(En construction) Dada, ou le Dadaïsme

Hugo Ball
Hugo Ball, récitant un poème en onomatopées au Cabaret Voltaire.

Dada, c’était du grand n’importe-quoi, certes : mais, c’était du GRAND n’importe-quoi.

S‘étant manifesté pour la première lors d’une soirée de 1916 au Cabaret Voltaire, à Zurich en Suisse, le mouvement Dada s’est immédiatement imposé, au début du XXe siècle, comme moyen nouveau, contestataire, libérateur aussi (d’une certaine façon), de rejeter les manières de penser de l’époque, les horreurs de la guerre (la guerre de 1914 à 1918, soit la Première guerre mondiale), les ratés de la modernité, et de tenter de rebâtir un monde différent sur les ruines de l’ancien. En effet, les adhérents au mouvement Dada étaient, pour la plupart, des jeunes qui, désabusés, espéraient et œuvraient pour un changement des mœurs, une ouverture sur la diversité, l’individualité, sur les sentiments, et à la limite, étaient désireux de détruire ce monde-épave dans lequel ils avaient grandi et qui les avait déçus.

Le Cabaret Voltaire, incubateur du Dada

Lieu de rencontre des premiers dadaïstes identifiables, le Cabaret Voltaire, fondé par Emmy Hennings, danseuse et poétesse, et son ami de cœur, Hugo Ball, poète et écrivain, qui fut également l’une des figures importantes du dadaïsme, était au cœur des premières manifestations artistiques de Dada, majoritairement des lectures de textes ou des représentations artistiques expérimentales, parfois organisées, souvent improvisées, et interprétées par des artistes qui, autrement, se mêlaient à la foule. Ce fut un lieu où jeunes artistes-en-devenir et contestataires du milieu de l’art étaient invités à participer à des scéances et représentations où confusion, improvisation, et surtout absurdité régnaient. Ils étaient appelés à se manifester de façon spontanée, créative, libre de toute convention pré-établie. C’est cet esprit qui caractérisa le Dada, et qui inspira diverses souches et mouvements ultérieurs.

Des branches et des pays différents

Parmi les souches en question, l’on retrouvait notamment celle d’André Breton, vivant à Paris et introduit au mouvement Dada par Tristan Tzara, auteur et poète d’origine roumaine, et qui, en visite à Paris, fit la connaissance de ce dernier, ainsi que de Louis Aragon et Philippe Soupault, deux autres figures du Dada ainsi que, plus tard, fondateurs du courant surréaliste. Tzara avait auparavant fréquenté la clique du Cabaret Voltaire, et lui et ses nouveaux compagnons parisiens étaient tous d’accord sur l’importance pour l’art de se renouveler, et de changer le monde autour de lui.

Cependant, là où Tzara était plutôt nihiliste dans son approche (c’est-à-dire que sa démarche artistique favorisait l’acte de destruction, soit des normes, soit des médiums, soit des idées politiques, culturelles ou sociales), André Breton était, pour sa part, plutôt constructiviste, accusant Dada de « tourner en rond » dans son essence, ce qui fut rapidement source de différents entre lui et Tzara, et déboucha éventuellement sur la séparation de Breton d’avec le dadaïsme, ce qui l’emmena à créer le surréalisme de son côté, ce dernier étant une forme plus appliquée de dadaïsme.

(En construction)

Par Alexandre Pariseau

Références :

http://www.dadaisme.org/dossiers/france.html

http://www.dadaisme.org/dossiers/origines.html

http://www.dadaisme.org/dossiers/definition.html

http://home.nordnet.fr/~jgrosse/obs/dadaisme.htm

http://www.le-dadaisme.com/histoire-dadaisme.html

Marie-Madeleine Pioche de La Vergne (Madame de La Fayette)

Marie-Madeleine Pioche de La Vergne est une femme de lettres française née à Paris en 1634. Elle prit son nom le plus connu, Madame de La Fayette, après son mariage avec François Motier, comte de La Fayette. Ce dernier est issu d’une grande noblesse, mais n’a pas d’argent. Elle a vécu au sein d’une famille de petite noblesse: sa mère était la fille d’un des médecins du roi et son père était écuyers du roi. Sa famille appartenait à l’entourage du cardinal de Richelieu, le principal ministre du roi Louis XIII.

Madame de Lafayette à gauche et la Marquise de Sévigné à droite.

 L’année suivant le décès de son père, sa mère se remarie avec le chevalier Renaud de Sévigné, l’oncle de la Marquise de Sévigné, une épistolière française de bonne noblesse. Celle-ci devint l’amie intime de Marie-Madeleine . Elles resteront amies toute leur vie. En 1655, ce fut le mariage de son amie Henriette d’Angleterre avec Philippe d’Orléans (frère du roi).  Elle obtint ainsi une certaine proximité du cercle du Palais Royal qui se transposa dans ses écrits. Elle visita fréquemment les salons et en tenait un elle-même dans son hôtel du 50 rue de Vaugirard à Paris.

Hôtel du 50 rue de Vaugirard à Paris.
Hôtel du 50 rue de Vaugirard à Paris.

Il est fort possible que ses écrits fussent inspirés par son entourage. Elle a accueilli dans son salon La Fontaine, Segrais et Rochefoucauld et bien entendu, Madame de Sévigné. D’ailleurs, elle se lia d’affection pour Rochefoucauld, auteur des Maximes, et déclara: « M. de La Rochefoucauld m’a donné de l’esprit, mais j’ai réformé son cœur. » Son grand ami lui présenta à plusieurs grands esprits de l’époque, dont Racine, Boileau et Corneille.

François VI, duc de La Rochefoucauld, prince de Marcillac, écrivain, moraliste et mémorialiste.
François VI, duc de La Rochefoucauld, prince de Marcillac, écrivain, moraliste et mémorialiste.

Bouleversée par la mort de Rochefoucauld et de son mari, elle commença à avoir une vie sociale moins active vers ses dernières années et finit par se retirer de la haute société pour se préparer à la mort.

Lecture de Molière par Jean-François de Troy, vers 1728, exemple de salon littéraire de l’époque.
Lecture de Molière par Jean-François de Troy, vers 1728, exemple de salon littéraire de l’époque.
Les salons littéraires des précieuses avaient lieu dans la ruelle, c’est-à-dire placés entre le mur et  le lit où les invites s'asseyaient face à la dame.
Les salons littéraires des précieuses avaient lieu dans la ruelle, c’est-à-dire placés entre le mur et
le lit où les invites s’asseyaient face à la dame.

Madame de La Fayette est reconnu principalement pour La princesse de Clèves, ouvrage que certains considèrent comme le fondateur du roman moderne français pour ses analyses psychologiques. C’est l’histoire d’un amour impossible entre Madame de Clèves et Monsieur de Nemours. Ils se partagent une passion réciproque, mais Madame de Clèves a le devoir de ne pas y succomber par respect pour elle et son mari, Monsieur de Clèves.

 

L’édition originale de La princesse de Clèves en 1678.

La première édition de La princesse de Clèves fut publiée anonymement par Marie-Madeleine de La Fayette en 1678.

Madame de La Fayette faisait partie du mouvement littéraire de la préciosité. Elle fréquentait régulièrement les salons littéraires précieux comme ceux de Madame de Rambouillet et Scudery. Les précieuses se voulaient des érudites qui favorisaient le raffinement des sentiments, de l’étiquette et de la dignité des moeurs. Elles tentaient d’adopter un comportement irréprochable et employaient un langage recherché et pur. Elles désiraient être élégantes et esthétiques. Elle faisait partie également du mouvement classicisme.

Marie-Madeleine de La Fayette aimait lire et apprendre:

<< Elle avait tant de gout pour l’étude, et tant de facilité pour apprendre tout ce qu’on lui montrait, qu’elle n’oubliait rien des leçons qu’on lui donnait.>> p.125, Biographie des jeunes demoiselles: ou, vies des femmes célèbres…. volume 4 par Dufrénoy(Mme)

Madame de La Fayette avait appris le latin et <<cacha avec soin la connaissance parfaite qu’elle [en] avait[…] <<pour ne pas s’attirer trop, disait-elle, la jalousie des autres dames.>> (même source que ci-dessus).

Outre la princesse de Clèves, Madame de La Fayette écrit La princesse de Montpensier et Zaïde, histoire espagnole. Trois des oeuvres de Marie-Madeleine de La Fayette furent publiées après sa mort: Henriette D’Angleterre, en 1720, La Comtesse du Tende, en 1724 et La mémoire de la Cour de France pour les années 1688 et 1689 en 1731.

Par Stéphanie Landers

Bibliographie

http://www.terresdecrivains.com/Mme-DE-LA-FAYETTE-a-Paris

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pr%C3%A9ciosit%C3%A9

http://www.lexpress.fr/culture/livre/madame-de-la-fayette_1141991.html

http://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Marie-Madeleine_Pioche_de_La_Vergne_comtesse_de_La_Fayette/128395

http://www.pileface.com/sollers/article.php3?id_article=1509

http://fr.wikipedia.org/wiki/Madame_de_La_Fayette

http://www.la-litterature.com/dsp/dsp_display.asp?NomPage=3_17s_007_honneteHomme

http://www.lettres-et-arts.net/histoire-litteraire-17-18eme/preciosite+135

http://laplfamily.forumsactifs.com/t86-la-preciosite-definition-caracteristiques-auteurs-a-connaitre

http://www.miscellanees.com/s/somaize.htm

http://webcache.googleusercontent.com/search?q=cache:t42Ph2qhxcAJ:www.comptoirlitteraire.com/docs/183-lafayette-mme-de.doc+&cd=4&hl=fr&ct=clnk&gl=ca

http://www.miscellanees.com/s/somaize.htm

Sainte Carmen de la Main

Michel Tremblay

Sainte Carmen de la Main est une pièce de théâtre québécoise. Elle a été publiée en 1976. C’est une pièce de théâtre québécoise francophone. L’auteur de cette pièce est Michel Tremblay. Michel Tremblay est l’aussi l’auteur du roman La grosse femme d’à côté est enceinte et de la pièce Les belles-sœurs. Il est né le 25 juin 1942 à Montréal. Sa mère lui a transmis le goût de la littérature. Il habitait sur le plateau du Mont-Royal. Ses textes dénonçaient souvent la classe ouvrière et il s’est inspiré de la Révolution tranquille.

La pièce raconte l’histoire de Carmen, une chanteuse country qui revient des États-Unis. Elle est allée à Nashville pour perfectionner ses techniques de chant, le yodle plus précisément. Elle chante au bar de la Main sur la rue Sainte-Catherine à Montréal. Maurice, son patron n’aime pas son nouveau style et il le lui fait comprendre. En effet, il veut qu’elle revienne à son ancien style, car il pense qu’avec ses nouvelles chansons, elle fera fuir les gens plutôt que de les inciter à rester. Il y a aussi Tooth Pick, un tueur engagé par Maurice qui déteste Carmen qui revient, alors que Carmen croyait en être débarrassée. Il lui fait la vie dure. Bec-de-lièvre, la sœur de Maurice est l’habilleuse de Carmen et elle l’aime beaucoup. Elle veille sur sa loge. Gloria, une autre chanteuse que Carmen affectionne vient la voir avant son spectacle. Cette dernière rabaisse Carmen. Carmen est déçue de l’attitude de Gloria, mais elle ne se laisse pas décourager pour autant. Il y a également des <> et des prostituées qui font office de chœur tout le long de la pièce. Tout le monde soutient Carmen. À la fin de son spectacle tout le monde se prépare à célébrer avec Carmen. Carmen veut tout d’abord aller prendre une douche, malgré les réticences de ses amis. Quand elle se rend dans sa douche, elle se fait assassiner avec une carabine. Tooth Pick arrive sur scène et il tente de manipuler les amis de Carmen en leur inventant une histoire interminable. Il leur fait croire que c’est Bec-de-lièvre qui a tué Carmen parce qu’elle a été méchante avec elle. Il leur fait aussi croire qu’elle les méprise du plus profond de son âme. En réalité, c’est lui qui a assassiné Carmen. Après, on découvre que c’est Maurice qui l’a engagé pour faire le travail.

Dans cette pièce, il y a plusieurs thèmes. Tout d’abord, il y a la vengeance. Même si Tooth Pick assassine Carmen parce qu’il a été engagé par Maurice, il le fait aussi parce qu’il déteste Carmen qui s’est moquée de lui. Ensuite, il y a la rébellion. Malgré le fait que Maurice veule que Carmen chante ses anciennes chansons, elle s’entête et elle chante quand même de nouvelles chansons. Un autre thème important est la prostitution et le travestisme. Dans la pièce, il y a deux cœurs. L’un est composé de prostituées et l’autre est composé d’hommes qui sont habillés en femmes.

Cette pièce a un style un peu particulier. Ce qui la distingue particulièrement est la présence des chœurs. Les chœurs parlent ensemble, un peu à la manière d’une chorale. Ils mettent l’emphase sur l’émotion ressentie face à Carmen. Il y a aussi de la répétition. Parfois, les chœurs répètent les mêmes phrases. Parfois, l’un des chœurs complète les phrases de l’autre chœur.

Cette œuvre n’exerçait pas nécessairement d’influence sur d’autres œuvres, mais elle fait partie du cycle des Belles-sœurs avec plusieurs autres pièces de Michel Tremblay. La pièce est la suite d’une autre pièce de Michel Tremblay intitulée À toi, pour toujours, ta Marie-Lou qui a été publiée en 1971. La pièce Sainte Carmen de la Main évoque rapidement le décès des parents de Carmen. Dans la pièce À toi, pour toujours, ta Marie-Lou, on retrouve Carmen quand elle était enfant.

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La pièce a été interprétée pour la première fois en 1976 par la compagnie Jean Duceppe. Récemment, il y a eu une tournée à travers le Québec. Pour l’occasion, la pièce a été rebaptisée Le chant de sainte Carmen de la Main. La pièce a d’abord été interprétée au TNM à Montréal. Par la suite, les comédiens ont fait une tournée et ils l’ont interprété un peu partout à travers la province. La tournée a eu lieu en 2014.

François Vallières-Murray

1.http://fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Tremblay#Sc.C3.A9narios_de_films
2.http://www.spectramusique.com/artistes/nouvelle.aspx?idN=108&idA=66

Molière, le père de la comédie

Molière, dont le vrai nom est Jean-Baptiste Poquelin, est née le 15 janvier 1622 à Paris et est mort le 17 février 1673. Il avait alors 51 ans chez lui après avoir eu un malaise durant la quatrième représentation du Malade Imaginaire. D’origine française, Molière vécu durant le 17e siècle. Son père, Jean Poquelin, ainsi que son grand-père furent des marchands tapissier. Cependant, ne voulant pas suivre les traces de son père, il quitte le foyer familial à 15 ans. Il fit ses études secondaires au collège de Clermont et il s’engage dans la carrière théâtrale à 21 ans. D’ailleurs, son nom de théâtre lui vient de l’acte d’embauche du danseur Daniel Mallet qu’il signa en Juin 1944 sous le nom de <>. Il s’associera avec Les trois Béjart le 30 juin 1643. Ce groupe était une famille de comédiens dont certaines personnes ont eu un rôle important dans la vie de Molière.
Molière était fasciné par le théâtre. Ce qu’il préférait faire était de la comédie et de la comédie ballet qu’il inventa avec Jean-Baptiste Lully où l’on montrait des sujets contemporains avec des personnages ordinaires. Le mariage sera un thème très récurant dans ces pièces. On dira de lui qu’il fut un comédien-dramaturge. L’inspiration de Molière lui venait de tout ce qui l’entourait, entre autres les détails banals de la vie de tous les jours. Ses personnages étaient calqués le plus souvent sur les gens de la bourgeoisie qui tentaient d’imiter les nobles.
Tout au long de son illustre carrière, Molière a réussi à aller chercher le cœur de Louis XIV et à travers sa manière de développer les concepts de ses pièces de théâtre, il est devenu révolutionnaire. Contrairement aux autres auteurs de comédie de son temps, Molière utilise l’imitation que pour donner un aspect plus naturel au dialogue de ses personnages. Ce qui est intéressant c’est que Molière définit l’importance de l’identité chez la personne en donnant à chacun de ses personnages leur propre style de dialogue.
À l’époque, ce concept était considéré comme original, car il donnait l’illusion au spectateur que les personnages étaient bien vivant leur faisant oublier qu’ils étaient papier. Mais aussi, car cela allait à l’encontre des préceptes du siècle des lumières dont les poétiques théâtrales étaient présentées selon les doctrines d’Aristote sur le langage.
Molière écrit du comique plutôt que du tragique, car selon lui c’est ce style littéraire qui lui permet de se définir en tant que personne. Ses meilleures pièces sont toutes écrites de façons différentes, mais Molière présente presque toujours la même morale au lecteur : Il y a toujours une dose de bouffonnerie contenue dans n’importe quel thème revendiqué, qu’il soit délicat ou pas. En effet, il construit ses propres intrigues en combinant divers schémas narratifs puisés de n’importe quel sujet, créant ainsi une lame à double tranchant qui vient éveiller la psychologie du spectateur à travers le coté comique.
Encore aujourd’hui, Molière demeure depuis le XVIIe siècle, un des auteurs de comédie les plus lu de la littérature française à cause des thématiques modernes qu’il évoque dans ses pièces, entre autre l’absurdité de la bourgeoisie. Entre autres, il évoque cette absurdité à travers des thèmes de propagande telle que la place de la femme dans la société à travers des concepts classiques tels que le mariage forcé qu’on retrouve dans La jalousie du barbouillé.
À travers les nombreuses pièces qu’il a écrites, on peut voir que le style de Molière a comme but de conscientiser le spectateur sur les clichés et les sujets tabous de la société, tout en créant un langage assez poétique propre au style dramatique comique.
Pièces de théâtre les plus populaires :
1. « Le Médecin volant » du 1645;
2. « La jalousie du barbouillé » du 1650;
3. « L’Étourdi ou Les Contretemps » du 1655;
4. « Le Dépit amoureux » du 1656;
5. « Les Précieuses ridicules » du 1659;
Sources :
http://fr.wikimini.org/wiki/Sources_d%27inspiration_de_Moli%C3%A8re
http://fr.wikipedia.org/wiki/Moli%C3%A8re
1. http://fr.wikipedia.org/wiki/Com%C3%A9die-ballet
LE BOURGEOIS GENTILHOMME (Denis PODALYDES) 2012

Tristan et Iseult

waterhouse_tristan_et_iseultTristan & Yseult
Ran Dawn Long

Tristan et Iseut (ou Tristan et Yseult) est une légende celtique; une histoire d’amour et de tragédie qui se passe à l’époque du Moyen âge. Un jeune chevalier nommé Tristan voyage en Cornouailles pour une grande aventure et rencontre son oncle, le roi Marc. Tous deux développent et forment une relation unique. Un jour, Tristan promet à son roi d’unir les terres d’Irlande et de Cornouailles, installer la paix et d’amener Iseut la Blonde afin de l’épouser pour qu’elle devienne sa reine. En retournant en Cornouailles, Tristan et Iseut ont accidentellement bu un philtre, ce qui a amené les amants à tomber amoureux et à vouloir rester ensemble à la vie et à la mort. On peut relier l’œuvre dans tout genre de littérature médiévale comme la littérature épique qu’on peut relier avec les chansons de geste, car il s’agit des combats avec des guerriers. Le récit est aussi introduit comme une littérature de courtoisie; il est abordé d’un chevalier qui risque sa vie en combattant pour l’amour de sa dame. Souvent, les amants rencontrent un amour impossible. Le chevalier doit servir son roi afin de garder son honneur, alors que la reine doit rester sur les côtés de son mari et prendre soin de lui. L’histoire contient un aspect merveilleux en même temps d’avoir un aspect aventureux. Comme l’épisode du combat entre Tristan et le dragon et la présence du vin herbé dans la nef. L’histoire est très remarquable puisqu’il y a des films sortis au cinéma, dont celui de Kevin Reynolds et plusieurs adaptations théâtrales et musicales inspirées du même titre. Selon T.H Penny Bernarrosh, qui a étudié cette œuvre, les grands auteurs de poésie et de romans courtois comme Marie de France (1154-1189) et Chrétien de Troyes (1135-1190) s’inspirent de quelques parties de la légende. L’œuvre originale est écrite en langue latine ou en anglo-normand. D’ailleurs, majoritairement, les œuvres analysées en français ont été traduites par le médiéviste Joseph Bédier et Louis René de leur propre version. Les extraits des premières versions du XXI siècle ont été conservés. Nous ne savons pas toujours qui est l’auteur original qui a rédigé Tristan et Iseut, mais dans la plupart des études, nous avons trouvé que la version de Béroul et de Thomas d’Angleterre sont les plus fondés par les lecteurs et les recherchistes. Notamment, Joseph Bédier croit que celle de Béroul est la plus ancienne et la plus délicate de toutes les sources étudiées. Les récits anglo-normands que les recherchistes ont trouvés ont une légère distinction. Par exemple, dans le récit de Thomas d’Angleterre, le philtre préparé par la mère d’Iseut n’a pas de temps limité lorsqu’il prend l’effet sur les amants, tandis que celui de Béroul, le philtre ne dure que trois ans et la reine Iseut rejoint son mari.

Bibliographie :
BENARROSH, T.H. Penny, Tristan et Iseut, Montréal, Beauchemin, coll. « Parcours d’une œuvre »,
2007, 262 p.
LE LIVRE DE POCHE, (page consultée le 18 décembre 2014), Tristan et Iseult,[En ligne],
http://www.livredepoche.com/tristan-et-iseult-collectif-9782253004363
QUÉRUEL, Danielle, (page consultée le 18 décembre 2014), La légende de Tristan et Iseut, [En ligne],
http://expositions.bnf.fr/arthur/arret/06_3.htm

Cyrano de Bergerac (1897) d’Edmond Rostand

Auteur220px-Edmond_Rostand_en_habit_vert_01
Edmond Rostand (1868-1918) est un auteur français romantique. Après avoir étudié le droit et avoir fréquenté la diplomatie, il se concentre sur la poésie. En l’an 1880, Rostand écrit ses première œuvres notamment la pièce de théâtre Le gant rouge. Il obtient un franc succès dès la première représentation de sa pièce de théâtre Cyrano De Bergerac en 1897. Outre Cyrano de Bergerac, son œuvre la plus connue est L’Aiglon (1900), qui lui a permis d’être admis à l’Académie française en 1903.

Histoire
La pièce de théâtre s’ouvre quelques minutes avant une représentation de La Clorise à Paris en 1640. La représentation est interrompue par Cyrano de Bergerac, un cadet de Gascogne connu pour son éloquence, la rapidité de son épée et pour son énorme nez. De Bergerac se bat contre le vicomte de Valvert qui l’a convoqué en duel en composant une ballade. Roxane, sa cousine faisant partie des spectateurs, lui donne rendez-vous. Secrètement amoureux d’elle, Cyrano accepte.
Le lendemain, Madeleine lui avoue son amour pour un autre homme, le baron Christian de Neuvillette, sevrant dans les cadets avec Cyrano. Elle lui demande le de protéger et de s’assurer que son amant lui écrive. Cyrano acquiesce. Horreur, le baron est sot. Cyrano lui propose de lui prêter ses mots. Christian sera le visage et Cyrano, les mots.
Le comte de Guiche, épris de Roxane, rend visite à la précieuse. Il annonce son départ au siège d’Arras. Avec lui partiront les cadets. Roxane, effrayée de voir Christian partir à la guerre, le convainc de ne pas envoyer les cadets à la guerre.
Peu après, Roxane rencontre son amant. Dans l’ombre, Cyrano parle d’amour, et Christian récolte un baiser. Un capucin vient annoncer l’arrivée du comte. Rapidement, le capucin célèbre le mariage des amoureux. De Guiche arrive trop tard et, pour se venger, décide d’amener les cadets à la guerre.
Au siège d’Arras, Cyrano, prétendant être Christian, écrit plusieurs lettres à Roxane. Elle se rend au siège dire à son mari qu’elle l’aime pour son âme. Christian comprend qu’elle est amoureuse de Cyrano sans le savoir. Sans révéler la vérité, il meurt au combat.
Quatorze ans plus tard, Roxane est en deuil. Cyrano vient la voir tous les samedis. Pour la première fois, il est en retard, à cause d’une embuscade qui l’a grandement blessé. Se sentant faible, Cyrano lui récite la dernière lettre de Christian. Roxane comprend qu’elle était amoureuse de Cyrano. Cyrano s’effondre et meurt après avoir demandé à Roxane de le pleurer.

Thèmes
Préciosité
La préciosité est une mode culturelle du XVIIe siècle. L’Astrée d’Honoré d’Urfé (La Clorise s’en inspire) en présente les fondements. Inspirés par le courant courtois, les précieux cherchent la sophistication. Les salons littéraires y sont le lieu de prédilection.
Dans Cyrano de Bergerac, Roxane personnifie la préciosité. Elle prend un surnom courtois. Elle tombe en amour avec le maniérisme élégant de Christian. Elle parle de façon éloquente. Elle assiste à des salons pour entendre des poètes. Bref, elle recherche le raffinement dans tous les aspects de sa vie.

Romantisme
Le romantisme est un courant littéraire du XIXe siècle. Les thèmes récurrents sont l’amour et les sentiments, le moi et la mort. Cyrano de Bergerac s’inscrit dans ce courant.
Le personnage de Cyrano est l’héros romantique par excellence. Son aspect repoussant lui empêche de vivre son amour. Il a sa propre morale et vit en suivant ses idéaux de grandeur. Il est mélancolique, solitaire et autonome. Force de la nature, il est incapable de vivre ses sentiments. Il se fait tuer bêtement. Sa vie et sa mort sont des échecs. « Molière a du génie et Christian était beau! »

Liberté
Le personnage de Cyrano insiste sur sa liberté. Il ne répond à aucune loi. Il refuse de prendre un protecteur. Il refuse que quelqu’un révise ses vers. Il refuse que quiconque lui parle de ses défauts. Il préfère faire ce qu’il veut, peu importe les conséquences. « La haine est un carcan, mais c’est une auréole » Le comte de Guiche, devenu maréchal de France, dit envier cette liberté à la fin de la pièce.

Style
La pièce est une comédie héroïque. Elle conserve sa composition en 5 actes, mais refuse les trois unités du théâtre classique.
En 2600 vers, le texte est un immense poème. En alexandrin, avec des rimes simples, des métaphores, des allégories, des périphrases et plusieurs tirades, la pièce est reconnue comme un chef-d’œuvre.
Par contre, l’hémistiche n’est pas toujours respecté. Un vocabulaire plus familier se mêle au vocabulaire recherché. Certains contemporains ont reproché à Rostand de croire que « pour faire des vers, il suffit de mettre une rime toutes les douze syllabes. » Pourtant, de façon générale, la pièce a bien été reçue et a confirmé l’auteur.

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Rostand s’est inspiré d’un vrai homme pour sa pièce de théâtre. Il avoue sans peine avoir pris des libertés avec le personnage et considère que ces « mensonges » sur la personnalité de Cyrano font partie sa liberté de poète et sont sans grande importance.

Savinien de Cyrano de Bergerac est né à Paris en 1616. Il vivait une vie de cabaret, de jeux, de bagarres et de libertin. Son père lui coupa les vivres et il doit s’engager aux cadets de Gascogne de Castel-Jaloux. Blessé au siège d’Arras, il met fin à sa carrière militaire. Ce n’est qu’en 1645 qu’il se met à l’écriture après avoir contracté la syphilis. Il rompt avec ses amis et se met sous la protection de Mazarin quelques années avant sa mort. Peu connu, il meurt en 1655 d’une blessure à la tête. Il était un philosophe, penseur, athée, matérialiste, homosexuel et peu tenté par les affaires de cœur.

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Cette œuvre a eu tant de succès qu’elle a traversé le temps et qu’elle a inspiré un bon nombre d’artiste à travers le monde. Elle est adaptée pour le ballet, pour l’opéra, pour le cinéma et pour la télévision. Les adaptations les plus remarquables sont le ballet de Roland Petit à Paris en 1959, le film de Jean-Paul Rappeneau avec Gérard Depardieu en 1990 et l’opéra de David DiChera à Detroit en 2007.

Geneviève Auclair et Mélodie Lévesque
Sources des images : Wikipédia, Wikimédia, Inlibroveritas

Le comte de Monte-Cristo, Francis Leduc et Mario Lepage Doucet

Le Comte de Monte-Cristo

Le roman raconte l’histoire d’un jeune officier nommé Edmond Dantès. À son arrivée au port de Marseille après un long voyage maritime sur le Pharaon, l’armateur Morrel promet à Edmond de le nommer capitaine du bateau. À cette belle nouvelle, Edmond va pouvoir aider son vieux père et va pouvoir épouser sa fiancée Mercédès. Cependant, cette nouvelle crée de la jalousie chez certains individus tels que Caderousse, Fernand et Danglars. Ces trois personnages complotent alors dans son dos un plan pour se débarasser de lui. Ils écrivent une lettre comprometante adressée à Nortier de Villefort au sujet de Dantès. Lorsque le procureur du roi lis cette lettre, il envoie Dantès, en tant que prisonnier d’état, directement au Château d’If. Dans sa cellule, il apprend qu’un prisonnier essaie de s’évader en creusant un tunnel, qui va déboucher dans la cellule de Dantès. L’abbé Faria, le prisonnier essayant de s’évader est un sage et, par pitié, commence à faire son éducation spirituelle et intellectuelle. Dantès apprend le complot qui l’a mené dans cette cellule et Faria lui apprend aussi qu’il a un trésor caché dans l’île de Monte Cristo. Ils commencent à préparer leur évasion mais le vieux sage meurt et lui lègue son trésor. Dantès réussit à s’enfuir de la prison dans un linceul jeté à la mer. Finalement, après quatorze ans de prison, Dantès devient riche à cause du trésor qui lui est légué et retourne à Marseille. Les nouvelles, lorsqu’il revient, sont mauvaises : son père est mort de faim et sa belle Mercédès s’est mariée à Fernand, pensant que son amour de jeunesse décédé. Edmond mène une enquête sur les trois personnes responsables de son arrestation et réussi à avoir assez d’information pour planifier sa vengeance. Sous le nom de Comte de Monte Cristo, il met en action son plan pour sa vengeance à l’aide de contrebandiers italiens. Celui-ci a un plan très détaillé et bien pensé.

Adaptation cinématographique

Le comte de monte cristo a été adapté au cinéma de multiples fois, allant de la première sortie en 1908 jusqu’à la plus récente version, sortie en 2002. Parmis la multitude de versions, il y a entre autres une version mexicaine faite en 1942, réalisée par Roberto Gavaldon et Chano Urueta. Aussi, une version franco-italienne réalisée par Claude Autant-Lara a été faite en 1961. La dernière version cinématographique a été faite en 2002 par le réalisateur américain Kevin Reynolds. À la télévision, il y a aussi eu plusieurs feuilletons et séries. La première série télévisée est apparue en 1956 et est britannique. La plus récente date de 2011 et s’intitule Revenge, une série qui s’inspire du thème du comte de Monte-Cristo et est diffusée sur la chaîne ABC. Il y a eu trois comédies musicales connues apparues en 2006, 2007 et 2013 ainsi que quelques représentations au théâtre faites au XIX siècle.

Genres, Style et thème

Le Romantisme est un mouvement culturel apparu en Angleterre qui dure environ de 50 ans. Il débute vers 1800 et se termine en 1850. C’est un courant triste qui ne porte pas bien son nom. Les artistes se servent beaucoup de ce courant pour exprimer leur état d’âme. La touche du fantastique est aussi très importante dans le courant du romantisme. On remarque un grand sentiment de mélancolie, dans les histoires ou les oeuvres du romantisme. C’est-à-dire, un mélange entre la joie et la tristesse ainsi que le cauchemar et le rêve. Alexandre Dumas, inclus de nombreux thèmes qui nous ramènes au romantisme. On remarque le côté joyeux des personnage jusqu’à leur côté sombre et triste. Les thèmes peuvent tourner autour de la joie, du rêve et de l’amour allant jusqu’à la tristesse, le suicide, la vengeance et la mort.

ACH001268220.1391122457.580x580250px-Louis_Français-Dantès_sur_son_rocherAlexandre Dumas

Le théâtre de l’absurde par Michel Naubert

Le théâtre absurde est apparu au XX siècle et détient le même contexte historique que l’existentialisme, c’est-à-dire pendant et après la Deuxième Guerre mondiale, entre 1940-1950. Ce mouvement fut inspiré par les dadaïstes, les surréalistes et influencé aussi par les théories existentialistes d’Albert Camus et de Jean-Paul Sartre. Ce courant est apparu surtout en Europe, notamment en France et en Angleterre.

Le but et les caractéristiques de ce mouvement

Selon certains grands pionniers de ce courant, comme Eugène Ionesco : « l’homme est perdu dans le monde, toutes ses actions deviennent insensées, absurdes, inutiles. » Donc, le but premier de ce courant était de ne pas en avoir. En autres mots, le théâtre absurde constate l’absurdité et le pessimisme de l’humain et s’en moque. Il constate aussi que l’action humaine est hasard et sans raison ou utilité. L’absurdité ne sera pas expliquée ou analysée mais plutôt montrée, présentée caricaturée et exagérée. L’humour joue un rôle primordial est il est utilisé comme moyen de communication pour montrer l’absurdité sur une note légère. C’est une période où le progrès scientifique détient une mauvaise image à cause de la destruction que cela peut causer en se référant à la Seconde Guerre mondiale. Toutefois, la religion est en déclin aussi, bref, la certitude que la prospérité et la direction de l’homme est instable. Le théâtre absurde est très influencé par les caractéristiques du surréalisme. La réalité prend le bord. Par exemple, il y a un grand refus des conventions théâtrales habituels comme le langage, le dialogue, les expressions et les répliques qui sont déconstruits. Il y a une élimination des repères spatio-temporels et la structure est parodique, il n’y a pas vraiment d’histoire.

Auteurs et pièces

Il y a plusieurs auteurs célèbres venus de ce courant dont Samuel Beckett, Eugène Ionesco, Jean Genêt, Arthur Adamov et Jean Tardieu. Les pionniers restent néanmoins Eugène Ionesco et Samuel Beckett.

Eugène Ionesco est né à Slatina en Roumanie le 13 novembre 1909. Il était très avant-gardiste pour son époque aussi. Il est connu comme étant le père du théâtre absurde. Il a appris et peaufiné son français en étudiant en lettres françaises à l’Université de Bucarest. C’est en 1950 qu’il écrit sa première œuvre dramatique La cantatrice chauve. Il a écrit plusieurs autres pièces de théâtre par après, par exemple : La Leçon (1950), Les Chaises (1952), Amédée ou comment s’en débarrasser (1953), L’Impromptu de l’Alma (1956), Rhinocéros (1959), Le Roi se meurt (1962), La Soif et la Faim (1964) et Macbeth (1972). Il est l’un des seuls auteurs à être publié de son vivant dans la prestigieuse bibliothèque de la Pléiade. Il fut élu aussi à l’Académie française le 22 janvier 1970. Il est mort le 28 mars 1994.

Samuel Beckett est né en avril 1906 dans le banlieue de Dublin en Irlande. Il fut un auteur et un scénariste anglais qui a appris le français. Ses pièces expriment l’angoisse de l’absurdité de la condition humaine. C’était un sujet avec une approche très novatrice pour son époque. Il eut le succès au théâtre en écrivant En attendant Godot en 1953. Il reçu le prix Nobel en 1969. Il meurt le 22 décembre 1989 à Paris.

Ce mouvement fut bref mais très inspirant pour les futurs humoristes et caricaturistes. Plusieurs oeuvres d’aujourd’hui font appel à l’absurde et trouvent leur inspiration de ce courant notamment, Monty Python, Sol et Gobelet et plusieurs autres émissions de ce genre.
Une grande leçon en est tirée : Si vous n’aimez pas le monde, riez.

L’avare de Molière par Joelle et Janie Charbonneau

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L’avare est une comédie en cinq actes écrite par Jean-Baptiste Poquelin, aussi connu sous le nom de Molière. Cette pièce de théâtre a été présentée pour la première fois en 1668 au Théâtre Palais-Royal en France. Sous le règne du Roi Soleil, Louis XIV, durant le grand siècle, la pièce de théâtre se retrouve dans le courant classique.

Le premier acte de la pièce se passe à Paris. Harpagon, un vieillard riche et avare, a deux enfants : Élise et Cléante. Élise étant tombée amoureuse du valet de son père, Valère, et Cléante d’une jeune femme pauvre, Marianne, planifient déjà leur futur ensemble sans même avoir l’accord de leur père. Harpagon, obsédé par son argent, soupçonne tout le monde, même ses enfants, de voler sa cassette rempli d’or qu’il a soigneusement caché dans son jardin. Il ira même jusqu’à renvoyé le valet de son fils, La Flèche, croyant qu’il lui a volé certaines de ses possessions. Puis, Harpagon annonce à ses enfants qu’il a décidé de marier Marianne, que Cléante mariera une veuve et Élise est promise au seigneur Anselme. Clairement en colère par cette nouvelle, Élise refuse catégoriquement ce mariage. L’avare fera donc appelle à son valet, Valère, afin qu’il convainc sa fille de marier le seigneur Anselme. Dans le deuxième acte, voyant que son père refuse tout changement au mariage, Cléante décide d’aller trouver des fonds chez un prêteur via un intermédiaire. Il découvrira plus tard dans l’acte que le prêteur était nul autre que son père, ce qui les mènent à se disputer. Puis arrive Frosine, une marieuse faisant croire à Harpagon que Marianne préfère les hommes plus âgés et serait donc d’accord à le marier. L’avare hésite, mais Frosine fini par le convaincre. Les spectateurs réalisent un peu plus tard qu’elle fait cela pour l’argent. Dans l’acte trois, Harpagon prépare la visite de Marianne, sa future épouse, pour la signature du contrat de mariage. Il demande donc à son cuisinier, Maître Jacques, d’essayer d’économiser le plus possible afin de ne pas trop gruger dans ses économies. Le cuisinier proteste, alors que Valère appui les dires de son maître. Le valet rosse alors Maître Jacques qui désire se venger contre son agresseur. Pendant ce temps, Frosine rassure Marianne qui est nerveuse de rencontrer son futur époux. Lorsque celui-ci arrive, la jeune femme est dégoûtée par l’apparence du vieillard. Cléante entre à son tour et Marianne le reconnaît. Ils ont alors une discussion où ils avouent leurs sentiments amoureux. Dans l’acte quatre, les amoureux vont demander à Frosine afin de briser le mariage entre Marianne et l’avare. Harpagon surprend son fils en train de baiser la main de sa future épouse et le soupçonne d’avoir des sentiments amoureux envers Marianne. Il piège donc son fils en lui faisant croire qu’il renonce au mariage, ce qui amène Cléante à tout dévoiler. Une dispute éclate alors entre le père et le fils, vite interrompu par Maître Jacques qui les sépare. Il leur fait alors à croire à chacun que l’un pardonne l’autre, ce qui termine la dispute pendant quelques secondes avant d’éclater de plus bel. Arrive alors La Flèche avec la cassette en main. Il fuit avec celle-ci, ce qui met Harpagon dans une rage incontrôlable et souhaite trouver le voleur à tout prix. Dans le cinquième et dernier acte, Harpagon fait appelle au commissaire de police afin d’enquêter sur la disparition de sa cassette et d’interroger tout Paris. Maître Jacques accuse Valère par simple vengeance. Le valet se fait alors questionner sur le vol de la cassette, mais celui-ci, croyant que son engagement avec Élise est dévoilé, avoue tout à Harpagon qui se met en colère. Valère se met donc à parler de son passé. En même temps, Anselme entre en scène et réalise que Valère et Marianne sont ses enfants. Valère va donc épouser Élise et Cléante épousera Marianne avec l’accord d’Harpagon et sous les frais du seigneur Anselme. L’avare est heureux d’avoir retrouvé sa cassette et passe donc les derniers moments de la pièce avec celle-ci.

Plusieurs thèmes entourent la pièce. Le thème principal est, bien sûr, l’avarice. Puis, il y a l’amour passionné qui est surtout représenté grâce aux personnages de Cléante et Marianne et Valère et Élise. L’obsession fait aussi partie de la pièce, puisque qu’il y a une grande obsession de l’argent chez Harpagon et aussi une obsession de tout contrôler. Un autre thème que l’on retrouve dans L’avare est la vengeance qui est surtout représenté dans les personnages de Maître Jacques et La Flèche. Puis, le dernier thème trouvé est la famille, puisque la pièce entière est concentrée sur celle-ci.

Dû au fait que la pièce fut présente depuis plusieurs années et qu’elle fut très populaire, L’avare de Molière fut adapté plusieurs fois au théâtre tout comme au cinéma. Par exemple, elle fut reprise en film en 1980, réalisé par Jean Girault et Louis de Funès.


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